Banlieues, victimes de la crise : Les 5 chiffres clés

751 : C’est le nombre de zones urbaines dites sensibles (ZUS). Près de 4,5 millions de personnes y habitent. Alors que ces zones étaient déjà dans une situation difficile, la crise n’a fait que l’aggravait.
964€ : C’est le montant du seuil de pauvreté en France. Le taux de personnes vivant avec moins de ce montant par mois est passé de 30,5% en 2006 à 36,1 en 2010 dans ces quartiers, alors qu’au cours de la même période, il n’a progressé que de 11,9% à 12,6% en dehors.
47,6% : C’est le pourcentage de personnes âgées de 15 à 64 ans habitant dans l’une de ces zones qui est aujourd’hui salariée. De même, le taux de chômage dans ces quartiers est passé de 21,9% en 2010 à 22,7% en 2011, alors que celui dans les autres quartiers, soit 9,5%, est relativement stable depuis 2009.
322 : C’est le nombre d’entreprises supplémentaires dans les zones franches urbaines, qui a stagné entre 2010 et 2011. D’après les auteurs du rapport, c’est la première fois que ce nombre progresse si peu.
25 : C’est l’âge auquel près de 25% des femmes de ZUS vivant hors de chez leurs parents ont au moins un enfant, contre 10% dans les autres quartiers. Par ailleurs, c’est la première fois en 5 ans que le taux de chômages des femmes est plus élevé que celui des hommes, dans ces zones. Elles sont également davantage en contrats précaires ou à temps partiel subi.