Berlusconi ne compte pas abandonner le pouvoir

Cet après-midi à Rome, le parlement votera le bilan financier 2010 de l’État italien. Un scrutin en forme de vote test pour Sylvio Berlusconi pointé du doigt par les marchés pour sa gestion catastrophique de la crise souveraine du pays. Un vote négatif des députés pourrait être fatal au Cavaliere. L’intéressé lui, ne compte pas quitter son fauteuil. « Je demanderai la confiance, je veux regarder en face ceux qui me trahiront », déclarait-il lundi à ses proches.
Dans les faits, Berlusconi ne risque pas grand-chose. En effet, si ce bilan était rejeté, c’est toutes les finances de l’État italien qui risqueraient le blocage. Le vrai test aura lieu dans les jours à venir lors d’un vote de confiance sur les mesures contre la crise promise fin octobre à l’Union européenne.
Si ce vote s’avère en défaveur du gouvernement, la démission de Sylvio Berlusconi paraitra alors inévitable. Troisième économie de la zone euro, l’Italie est depuis plusieurs mois présentée comme le prochain État de l’Union européenne menacé par la crise de la dette après la Grèce.