Ces chefs d’États qui gagnent plus que François Hollande… (et ceux qui touchent moins)

On peut dire qu’il existe une classe moyenne des Présidents qui va de 10.000 euros à 25.000 euros par mois. En tête du hit parade, les dirigeants de l’UE : Hermann Van Rompuy, le Président de l’UE, empoche 25.400 euros par mois et Jose-Manuel Barroso, le Président de la Commission, gagne 24.400 euros. Parmi les chefs d’état et de gouvernement, Barack Obama touche 25.960 euros par mois. C’est le mieux payé. Il est suivi par Yoshihiko Noda (Japon) et ses 20.500 euros mensuels ex-æquo avec Stephen Harper (Canada). En bas du classement, on retrouve Angela Merkel avec 16.000 euros, David Cameron avec 14.800 euros et François Hollande avec 13.500 euros mensuel. Un peu plus loin au bas du classement, Vladimir Poutine gagne (que) 7400 euros par mois.
Pauvres Présidents
Mais le Président Russe n’est pas à plaindre. Et pour cause, s’il y a des dirigeants politiques très riches, il y a aussi des dirigeants politiques très pauvres. Le dirigeant chinois Hu Jintao ne perçoit que 690 euros par mois et le Premier Ministre Indien, 266 euros. Enfin, Le Premier Ministre italien, Mario Monti, ne perçoit aucun salaire, mais il garde son indemnité de sénateur à vie de 10.000 euros par mois. De l’autre côté de l’échelle, il y a des dirigeants très bien payés. Les dirigeants du golfe sont immensément riches. Le plus riche d’entre eux, c’est l’Emir d’Arabie Saoudite, Abdelaziz Al Saoud, sa fortune personnelle avoisinerait les 50 milliards de dollars.
De l’argent de poche
Pour la plupart, le revenu est confortable mais ce n’est pas scandaleux. Même si dans bien des cas, ce n’est que de l’argent de poche puisque tous les frais de la fonction sont pris en charge. Si on compare ces salaires à ceux des dirigeants de multinationales, le fossé est gigantesque : il ne faut pas faire de la politique en espérant gagner de l’argent. Enfin, des hommes politiques mal payés ce n’est pas forcement une bonne chose. D’abord parce que certains peuvent être tenté de se servir du pouvoir et parce que la politique a besoin de gens de grande expertise. Et l’expertise, elle a un prix.