Chômage : L’embellie se confirme mais…

Le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A, c’est dire de gens qui n’ont pas travaillé du tout, a baissé de 0,8%. Pour le mois de mars, ils sont désormais 21 100 de moins (soit 2 680 000 demandeurs d’emplois). Ca baisse donc depuis trois mois maintenant et le ministre de l’économie y voit le signe d’un retournement durable.
Pourtant, toutes les catégories de salariés ne bénéficient pas de cette amélioration. Les seniors notamment, les chômeurs de plus de 50 ans restent en panne aussi, et les très longues durées sont toujours marginalisées, quand aux travailleurs très peu qualifies, ils ont eux aussi du mal à trouver un job.
En revanche, les jeunes diplômés ont beaucoup moins de difficultés et surtout le marchés des jeunes cadres, qui est repartis comme avant la crise. On a besoin d’ingénieurs, de techniciens, d’agents de maitrise. On recrute énormément de commerciaux et de financiers.
Ce mouvement là, est un marqueur de reprise très fort car il est imputable à deux facteurs :
– Il est plus lié à la croissance et à l’activité, qu’au soutien public qui ne joue pas un grand rôle.
– Il dépend, et on le voit, région par région à l’activisme ou de la performance des Pôles-Emploi. Il y des agences où ça marche, il y a des agences où ça ne marche pas.