Crise de l’euro : après le nouveau plan, l’Allemagne souffle le froid
Des interprétations pour le moins divergentes de l’accord européen de la semaine dernière sur la dette de la zone euro ont semé, hier, à nouveau, la confusion et poussé à la hausse les taux longs des pays fragilisés.
Ainsi, commentant l’extension des compétences du Fonds européen de stabilité financière (FESF), devant les députés de son parti, le Pasok, Georges Papandréou a estimé que « les rachats d’obligations souveraines sur le marché secondaire, opérés par le FESF, signifient que, sous une forme embryonnaire, une gestion véritablement commune de la dette a commencé dans la zone euro », rapportait hier Reuters. Selon le Premier ministre grec, la décision de ses partenaires de prêter à la Grèce au taux de 3,5 % serait une amorce d’euro-obligation ou d’obligation mutualisée.