Décryptage : « Dans le prêt de la BCE, les banques n’ont aucune contrepartie à donner »

L’opération de refinancement à trois ans initiée par le Banque Centrale Européenne est un succès. Les observateurs qui estimaient la demande bancaire à environ 250 milliards d’euros, ont finalement vu leurs évaluations en deçà des chiffres publiés mercredi midi. Au final, ce sont 523 banques qui ont emprunté 489 milliards d’euros avec un taux moyen de 1%. Un prêt bon marché qui a donc séduit les banques et qui leurs permettra de réaliser des profits rapides en augmentant leur capacité de crédit.
Pour Fabrice Cousté, Directeur Général de CMC Markets, c’est surtout un moyen de financer les États sans le dire. « On espère que ce prêt puisse permettre aux banques de prêter aux États en rachetant leurs obligations ».
Quelles seront les conséquences de ce prêt ? Est-on sûr que les banques accorderont plus de crédits ? Voici les réponses de Fabrice Cousté de CMC Markets.