Europe, Etats-Unis, banques… : La semaine de tous les dangers

Mobilisation européenne.
Les responsables de l’euro-groupe se retrouvent une fois de plus ce matin, à Bruxelles pour essayer de trouver une solution à la dette Grecque. Il s’agit d’éviter le défaut de paiement. Il faut éviter à la Grèce l’asphyxie. Il faut lui trouver des financements. Et pour cela, il faut un accord politique. A l’heure qu’il est, l’Allemagne bloque tout. Angela Merkel n’a pas de majorité politique.
Et si on ne trouve pas de solutions ?
S’il n’y a pas d accord politique, il y a un risque de blocage. Personne ne voudra plus financer personne. Ni la Grèce, ni le Portugal, ni l’Italie. On n’est dans un scénario qui est proche de celui qu’on a vécu en 2008 après Lehmann Brother.
Barak Obama et la dette.
Le Président américain ne réussit pas à financer sa dette. Pour Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, c’est un dossier aussi préoccupant que le dossier grec. Obama doit obtenir dans les 10 jours un accord du congrès pour déplafonner sa dette. Il a de l’argent, les chinois sont prêts à payer, mais il n’en a pas le droit.
Les banques.
Tout cela arrive à un moment ou les économies sortent de la crise. Un blocage du crédit risque de les faire retomber. On attend pour vendredi le résultat de stress-test des banques européennes. C’est une mesure de risques pris. Chacun s’attend à des résultats difficiles pour une quinzaine de banques européennes.