Grèce – Plan d’austérité : Et de deux !

Ce second plan d’austérité prévoit :
-des nationalisations massives. Pour 50 milliards d’euros
-des économies budgétaires, pour 28 milliards d’euros d’ici à 2015
-des retraites diminuées
-des allocations chômages réduites
-une TVA qui passerait de 13% à 23%
-une taxe de solidarité sur tous les revenus.
C’est une cure d’amaigrissement que les grecs refusent et que George Papandreou aura bien du mal à faire voter d’ici à demain. Or, ce plan de redressement est la condition préalable à l’octroi des aides internationales. Les experts sont très pessimistes.
Si ce plan n’était pas voté, il y aurait un plan B…
Les européens ne peuvent pas prendre le risque d’une Grèce en défaut de paiement. En théorie, ce plan B est secret. Mais l’idée, qui est d’origine française, serait de mobiliser les banques privées qui accepteraient de re-prêter à la Grèce 70% de ce que la Grèce devrait leur rembourser. On leur re-prêterait à très long terme, pour trente ans. Les Allemands, sont d’accord et si les créanciers privés acceptent de se réengager, à ce moment là, le FMI et l’UE iraient aussi.
Dans ce cas là, les apparences seraient sauvées. On donne du temps à la Grèce, on fait semblant de croire qu’elle pourra rembourser mais personne ne se fait d’illusion. On invente une sorte de dette perpétuelle, et on renvoie le remboursement aux calanques grecques.
Ce qui faut bien comprendre, c’est que l’obsession de tout le monde, c’est d’éviter la faillite. La faillite aurait des effets systémiques incalculables.