Grèce : La faillite coûterait 16,3 milliards aux banques françaises

Lundi soir, George Papandreou provoquait la surprise en annonçant un référendum sur le plan d’aide à la Grèce. Depuis, c’est la crainte du non qui fait trembler les marchés. Ce refus par referendum entrainerait de fait un défaut total de la Grèce et une sortie de l’euro. Pour les banques françaises, les pertes représenterait 16, 3 milliards d’euros.
Le Crédit Agricole serait la banque la plus touchée. Elle perdrait 10,4 milliards d’euros. BNP-Paribas accuserait une perte de 3,7 milliards et la Société Générale, 2,2 milliards d’euros. Il faudrait aussi y ajouter les pertes subies par Groupama et la BPCE, environ 5 milliards.
A priori, ces pertes sont supportables sans apports de fonds publics. Il suffira de les financer sur les bénéfices, les dividendes et les bonus. La solution est tenable à condition que l’on stoppe la dégradation des cours de bourse. C’est pour cette raison que le gouvernement a demandé des recapitalisations très rapides sans même attendre de savoir ce qui va se passer en Grèce.
Le danger pour les banques n’est pas Grecque, il est désormais lié au risque de contagion à l’Italie.