La taxe sur les transactions financières divise le G20

Au G20 de Cannes, Nicolas Sarkozy a relancé l’idée d’une taxe sur les transactions financière, estimant qu’elle était « financièrement indispensable et moralement incontournable ». La partie n’est pas gagnée.

De quoi s’agit-il ?

Cette taxe doit servir au financement du développement des pays les moins favorisés, mais le sujet est délicat. Certaines ONG craignent qu’une fois mise en place, la tentation soit grande pour les États de l’utiliser pour renflouer leurs propres finances publiques. De plus, selon le FMI, une quinzaine de pays disposent déjà d’une taxe similaire.

Ceux qui sont pour.

Nicolas Sarkozy défend ce principe de taxe sur les transactions financières. Il est rejoint par Angela Merkel. Le couple franco-allemand est soutenu par la présidente brésilienne et de la présidente argentine indiquant qu’elles n’avaient « aucune opposition au principe ». Le Président Nicolas Sarkozy souhaite constituer un « groupe de pays leader » pour la mise en œuvre de cette taxe.

Ceux qui sont contre.

Et il aura fort à faire. Car au sein du G20, nombreux sont les pays qui s’opposent à cette taxation à l’image du Japon. L’Angleterre et les États-Unis émettent aussi des réserves. Le Président américain Barack Obama, a reconnu l’utilité d’une participation du monde financier, mais estime « que chacun devait rester libre de ses modalités« .

Chargement des commentaires ...