Les 10 infos éco du jour

2. Les immatriculations de voitures neuves dans l’UE sont reparties à la baisse en mai, après une brève embellie en avril, chutant de 5,9% à 1,04 million d’unités, soit la plus mauvaise performance pour un mois de mai depuis 1993, selon des chiffres publiés mardi par l’ACEA. Parmi les principaux marchés, seul le Royaume-Uni a vu les ventes progresser, indique l’Association européenne des constructeurs automobiles. Les constructeurs français ont souffert, les immatriculations de PSA Peugeot Citroën chutant de 13,2% et celles du groupe Renault (marques Renault et Dacia) de 10%.
3. Cinquante-six pour cent des chefs d’entreprise souhaitent que le prochain patron du Medef se batte pour qu’il y ait moins de contraintes pour le patronat, quitte à s’opposer au gouvernement, selon un sondage OpinionWay-Gifi Informatique publié mardi. Selon cette étude réalisée pour Radio Classique et Les Echos, ils sont 43% à estimer au contraire qu’il lui faudra privilégier le dialogue social avec les syndicats de salariés et la négociation avec le gouvernement.
4. Selon un baromètre KPMG-CGPME, seules 43% des petites entreprises envisagent de recourir au dispositif phare de l’exécutif, le crédit impôt compétitivité pour l’emploi. Néanmoins, ce taux est beaucoup plus élevé chez les plus grosses PME: 79% des entreprises de 100 à 249 salariés répondent positivement et 78% de celles employant entre 250 et 499 salariés. Interrogés sur les « principaux freins à l’utilisation du CICE, introduit en janvier par le gouvernement socialiste, 60% des patrons de PME répondent « le manque d’information sur le dispositif ».
5. Fort du soutien de l’État malgré sa mise en examen dans l’affaire Tapie/Crédit lyonnais, le patron d’Orange, Stéphane Richard, a été maintenu dans ses fonctions, mais placé sous surveillance, lundi après-midi par le conseil d’administration de l’opérateur. Ce maintien, soutenu par de nombreux salariés et même des syndicats, a également été salué par le marché, le titre Orange s’adjugeant l’une des meilleurs progressions du CAC 40 à +3,08%.
6. Le groupe européen d’aéronautique EADS et le conglomérat industriel allemand Siemens ont annoncé ce mardi avoir signé un mémorandum d’entente pour coopérer dans la recherche sur la propulsion électrique dans l’aéronautique. « EADS et Siemens nouent un partenariat de long terme dans la recherche pour introduire de nouveaux systèmes de propulsion électrique grâce auxquels les compagnies aériennes pourraient réduire leurs coûts de carburant et augmenter leur efficacité environnementale ».
7. Le Conseil général de la Banque de France (BdF) a adopté le plan de réorganisation de ses structures et de son réseau territorial à l’horizon 2020, a indiqué l’institution. Le plan vise à moderniser en profondeur d’ici 2020 l’organisation de la Banque de France et ses activités en région, notamment ses services aux entreprises et aux particuliers (surendettement, entre autres).
8. La compagnie britannique à bas coûts EasyJet a annoncé mardi une commande de 35 appareils A320 et de 100 exemplaires de la nouvelle version A320neo à Airbus, assortie d’une option sur 100 A320neo supplémentaires. L’A320neo est une version remotorisée de l’appareil le plus vendu de l’avionneur européen, qui est plus économe en carburant.
9. Le Fonds monétaire international a estimé lundi que l’Irlande continuait de remplir les conditions imposées par son plan de sauvetage financier et a débloqué une nouvelle tranche du programme d’aide prévu. Le FMI, qui a participé avec la Banque centrale européenne et l’Union européenne à l’élaboration du plan de sauvetage d’un montant de 85 milliards d’euros, a noté que l’économie irlandaise avait connu une croissance modeste pour la deuxième année consécutive.
10. La CGT et FO ont brandi lundi, trois jours avant une conférence sociale qui portera notamment sur les retraites, la menace d’une mobilisation interprofessionnelle. Le numéro un de la CGT Thierry Lepaon, dont l’organisation a refusé a déploré une dégradation de la situation des salariés et un discours gouvernemental faisant la part trop belle à la responsabilité du coût du travail dans la crise.