Les 5 chiffres clés du Medef de Pierre Gattaz

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95% : C’est le pourcentage des suffrages qui a officialisé l’intronisation de Pierre Gattaz à la tête du Medef. Il a ainsi 476 voix sur 501 votants, contre 8 pour le seul autre candidat resté en lice mais dont la candidature était considérée depuis le début comme marginale, Hervé Lambel, dirigeant de HLDC. En effet, ses deux principaux concurrents, Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi, s’étaient ralliés à lui le 13 juin 2013.
3 : Comme le triumvirat qui va diriger le Medef. En récompense de leur ralliement, Roux de Bézieux et Bernasconi deviennent vice-présidents délégués, chargés respectivement de la fiscalité et des territoires.
8 : C’est le nombre de pôles défini par la nouvelle découpe du Medef, dans un souci réaffirmé de collégialité. Le premier, dirigé par Geoffroy Roux de Bézieux, couvrira toutes les questions économiques. Le deuxième pôle sera dédié au social (droit du travail, retraites, etc.) et sera dirigé par Jean-François Pilliard et Claude Tendil. Le réseau des Medef territoriaux sera quant à lui placé sous la houlette de Patrick Bernasconi. Autres pôles : export, économie internationale, PME – entreprenariat, sphère publique. Enfin, un dernier pôle, dirigé par Jean-Pierre Letartre (Ernst and Young), sera chargé d’animer la réflexion sur la France 2020.
2020 : C’est l’horizon de réflexion que se donne le Medef pour mettre en place les réformes structurelles indispensables. Ce « pacte de confiance » avec le gouvernement est un rappel à l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder et son « Agenda 2010 ». Selon Pierre Gattaz, « c’est de la responsabilité du gouvernement de bâtir un environnement économique qui soit favorable à nos entreprises par la baisse de nos charges et par l’allégement des contraintes réglementaires qui pèsent sur nos entreprises. »
100 : C’est la baisse des charges en milliards d’euros que réclame le nouveau président du Medef pour les entreprises. Pierre Gattaz souhaite remettre en place un « Medef de combat » comme au temps du CNPF, qui avait été remplacé par le Medef en 1998. Plusieurs batailles doivent être menées : la baisse des charges qui pèsent sur les entreprises, la simplification du Code du Travail, la mise en place d’un environnement fiscal stable. En tout cas, Pierre Gattaz devra s’atteler très vite aux dossiers chauds : assurance-chômage, retraites, budget 2014. Un rendez-vous est déjà prévu à Matignon jeudi à 16h45 pour le lancement de la concertation avec les partenaires sociaux.