Quand tout va mal, tout va mal !

-on sait bien que la Grèce ne paiera pas ce qu’elle doit.
-on sait que le ralentissement économique est engagé
-on sait que les endettements sont devenus insupportables
-on sait bien qu’il faudrait réduire les dépenses publiques partout mais personne ne l’accepte.
-on se doute que le plan Obama ne sera pas appliqué mais on ne le dit pas très fort.
C’est assez désespérant, d’autant que les décideurs politiques qui ont compris quelque chose, ne cachent plus leur inquiétude. Alors, le risque, il est social, il est au niveau de l’ordre public. On ne supporte pas longtemps un chômage de 9 et 10%. Cela dit, la peur de la catastrophe peut rendre intelligent. Il y a des signes qui pourraient être prémonitoires d’un redressement.
Il faut les regarder à la loupe :
1er signe, le débat sur la règle d’or. Ce n’est évidemment pas le remède miracle mais ce débat montre qu’il y a une prise de conscience dans l’opinion pour combattre les endettements y compris à gauche, et cela dans tous les pays. Ce n’est pas gagné, mais ce n’est pas perdu.
2e signe, il existe une effervescence de coulisse pour imaginer des solutions afin de sauver l’Europe et l’euro. Ca va de l’élargissement des pouvoirs de la BCE, au gouvernement économique. Certains commencent à parler des « Etats-Unis d’Europe ».
Enfin 3e signe, il y une reprise en main des politiques pour définir des politiques économique. Jusqu’à maintenant il y avait une démission des politiques, en Europe comme aux Etats-Unis, les politiques reprennent la main les affaires.
La clé, c’est la confiance. Il faut rétablir la confiance. Pendant des mois on n’a pas dit la vérité pour ne pas inquiéter les populations. Aujourd’hui beaucoup pensent que c’est en disant la vérité qu’on rétablira la confiance. J’ai aussi tendance à le penser.