Selon Laurence Parisot, « certains patrons sont en état de quasi-panique ! »

Et la patronne des patrons de prévenir: « dans ce contexte qui devient réellement dramatique, chacun doit prendre la mesure de l’urgence des décisions ». Elle appelle ainsi à un « véritable sursaut, ce qu’on appelle un choc de compétitivité ». Son montant? « Trente milliards d’euros serait le minimum pour réduire l’écart avec l’Allemagne », précise-t-elle, assurant qu’il est « possible de financer une telle somme sans pénaliser le pouvoir d’achat des salariés ». La patronne du Medef précise que ce « choc doit être court et se produire sur deux ans, trois ans maximum ». Elle propose un système de « double hélice », qui permettrait de porter ce « choc », en baissant à la fois les charges patronales et des charges salariales tout en augmentant « légèrement » la CSG (Contribution sociale généralisée) et de la TVA hors produits de première nécessité.