Sommet Européen : Ce qui avance à quelques heures de l’acte II

A quelques heures d’un sommet historique, les tractations se multiplient pour essayer de trouver une solution qui puisse ramener le calme dans les milieux financiers. Qu’est ce qui avance ?

Des points d’accord sont confirmés.

-Accord pour aider la Grèce. Une fois de plus, le chèque de 8 milliards d’euros tire sur le FMI. Le Christine Lagarde versera les fonds le  8 novembre car la Grèce a confirmé les promesses de réformes.

-Accord pour décoter 50% de la dette. Cela signifie qu’il faudra recapitaliser les banques. En France, elles auront besoin de 10 milliards d’euros qu’elles devraient trouver en puisant dans leurs réserves, leurs bonus et dans leurs bénéfices. Peut-être annoncera-t-on la suppression des dividendes et des bénéfices.

Vers un second FESF.

Les projets de régularisation ou de gouvernance sont toujours aussi flous. L’Allemagne n’acceptera pas d’élargir les moyens du FESF pour garantir les dettes des pays fragiles. Pourquoi ? Parce qu’elle a peur d’avoir à payer toutes les factures. La nouveauté, c’est que pour sortir de ce blocage, on pourrait décider de deux choses. D’une part que le FESF pourrait intervenir pour garantir 20% des dettes à risques. D’autre part, on créerait une nouvelle institution financière pour garantir les 80% restant. Cette nouvelle bouée de sauvetage  serait financée par les pays émergent, les BRICS et les pays pétroliers qui piétinent d’impatience et dont  l’intérêt est d’avoir des clients qui tiennent en équilibre. C’est un projet dont on parlera mercredi mais que l’on bouclera définitivement pendant le G20.

La boucle sera presque bouclée.

Presque. Parce que techniquement, il reste à s’entendre sur une nouvelle gouvernance européenne. Les Allemands exigent que chacun tiennent ses finances correctement. A commencer, et ils ont raison, par les Italiens et les Français.

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